Data Portrait - Jazzy Bazz
Portrait du rappeur originaire du 19e à travers les différents thèmes qui animent sa musique
2022-02-13
403 références à la nuit
Jazzy a toujours clamé son attirance pour la nuit, c’est sûrement l’un des thèmes les plus récurrents dans sa musique. C’est d’ailleurs le fil rouge de son premier album “P-Town” dans lequel il retrace ses escapades nocturnes, ainsi que le nom de son deuxième album, sobrement baptisé “Nuit”.
"Insomnie, je n'fais qu'un avec la nuit ; les bruits de la ville en guise de symphonie ; insomnie, tout commence après minuit" (Insomnie, Nuit, 2018)
1 victoire au Rap Contenders
Comme pas mal de rappeurs au début des années 2010, Jazzy s’est révélé au grand public en partie grâce aux Rap Contenders. À l’occasion de la deuxième édition, il fait face au légendaire Wojtek, le roi de la compétition. Pour sa première participation, il fait forte impression et remporte le combat. Il décrochera même le titre de champion au cours des RC5, face à Gaïden, dans un combat devenu mythique.
141 références à Paris
Jazzy Bazz revendique fièrement son attachement à la capitale, et notamment au 19ème arrondissement. Pour parler de sa ville natale, le rappeur a même inventé ses propres formules : P-Town ou la ville du 3.14. Il fait allusion au chiffre π (Pi), environ égal à 3,14, en rappel à la première lettre du P de Paris (qui se prononce “pi” en Anglais). Il parle également de "3.14 attitude"
"Tombant à la renverse en pleine voirie, j’ai tous les symptômes du syndrome de Stockholm envers Paris" (Le syndrôme, P-Town, 2016)
1 morceau dédié au PSG
JB commence le foot vers ses 8 ans, au club des Solitaires. Première vraie passion, il est abonné au Parc des Princes dès ses 13 ans. Il fait partie d’un groupe d’ultras pendant 4 ans, avant de s’adonner pleinement au rap. Dans “Ultra Parisien”, il raconte ses débuts en tribunes, accompagné de son père, son quotidien au sein du collectif, jusqu’à la dissolution des groupes de supporters du PSG en 2010. Il est aujourd’hui membre du groupe “Old Clan” soutenant le Paris FC
11 références au Joker
Fan de Jack Nicholson dans la peau du Joker, mais également de la série animée, les allusions de Jazzy à l’univers de Batman sont nombreuses. Il compare ses phases les plus tranchantes aux crimes de l’antihéros. Il se confie également sur ses questionnements et ses doutes, voir sa folie. Point commun entre son personnage et celui du Joker, échappé de l’asile d’Arkham.
“C'est le Joker et Ken, de Paris 15 à Riquet - L'ambiance, elle est pas ricaine, obligé d'se démarquer comme Harry Kane” (Element 115, Memoria, 2022)
1 maladie ?
Pendant de longues années, des rumeurs ont circulé sur la santé de Jazzy. Ceci à cause d’une phrase dans 64 mesures de spleen : "La santé avant tout, moi, j'suis bien qu'en façade, mais depuis que j'suis malade, j'gratte comme un savant fou". Propos qui n’avaient pas manqué de faire réagir, certains internautes allant même jusqu’à parler de leucémie. Toutefois, l’artiste a clarifié la situation, en indiquant qu’il n’était pas en danger. Sur Memoria, il évoque pourtant à nouveau sa maladie.
"J'ai besoin d'elle à un niveau vital, envie d'lui faire des enfants et donner un sens à ma vie, Injection sur lit d’hôpital, tous les mois me rappelle qu’elle ne tient qu’à un fil" (P-Town Blues, Memoria, 2022)
50 featurings
Une forte présence en collaboration qui s’explique par son appartenance à plusieurs groupes : Grande Ville, L’entourage et Cool Connexion. Pour preuve, sur le podium, on distingue : Nekfeu (8), Alpha Wann (6), et Eff Gee (4). Mais le rappeur du 19ème s’associe également à des artistes aux profils divers et variés, notamment Sabrina Bellaouel, Bonnie Banane ou encore Lonely Band.
19 morceaux contenant le mot "souvenir"
Dès ses premiers textes, Jazzy fait part de ses souvenirs, de ses désillusions et de sa solitude. Malgré s’être déclaré “nostalgique du futur” (Le roseau, P-Town, 2016), il est en réalité très attaché au passé. Il évoque par exemple ses déceptions amoureuses, sa nostalgie des moments entre potes, ou encore les souvenirs de son père. Dans “Memento Mori”, il se confie sur ses pensées les plus profondes.
“Insomnies sur insomnies, encore des sons pour les soirées où t'es solo chez toi. Incendies sur incendies, j'envoie des flammes sur des photos sépia” (Memento Mori, Memoria, 2022)